Miki Sikabwe, entrepreneure et juriste de formation à la couture et customiser dans un premier temps œuvrant dans la mode avec sa marque Mass Design ses propres vêtements, chaussures et accessoires en ville de Goma , tient à imposer son style que par le biais du wax. Et ce, avant de commencer à d’aucun qualifierait « d’extravagant », à tous ceux qui créer des modèles et les commercialiser. « J’étais complètement dedans, vu la demande de s’habillent en tenant compte de chaque détail. mon entourage et voilà, c’est devenue mon passe- « Je crée à partir de rien et de quelque chose de temps favori…un passe-temps qui s’est transformé minime que je vois », lache d’entrée de jeux Miki. en passion, une passion qui est devenue une vision, Licenciée en Droit à l’université de pays des Grands une vision qui me donne des missions à accomplir Lacs de Goma depuis 2015. Sa passion pour la mode impérativement pour atteindre les objectifs que je me suis fixée », souligne-t-elle. Et de poursuivre est nourrie d’une expérience académique. : « Je suis une autodidacte, je n’ai jamais été à « J’étais en stage académique, à l’issue duquel j’étais l’école de la mode.
Je vole par mes propres ailes, retenue comme consultante et rémunérée. C’est je travaille de manière indépendante. Mais ce n’est alors j’ai décidé d’acheter quelque chose en souvenir pas pour autant que je n’apprécie pas le travail en du lieu de mon stage. La première idée qui m’est équipe, d’où mon désir de travailler avec d’autres venue à l’esprit c’était celle d’une machine à coudre. talents, exposer à la face du monde la beauté et la Je ne sais pas pourquoi! Je n’avais jamais cousu de splendeur de la mode afro-moderne ». toute ma vie. C’est devenue une passion qui a éclos En 2017, à Beni, Miki a participé à l’organisation en une vision », précise-t-elle. d’une Fashion Show, qui avait pour but de Quelques temps après, Miki est devenue bénévole solidariser avec la population de ce coin de la dans deux organisations. En suite, elle s’est consacrée République démocratique du Congo, meurtri des violences depuis plus d’une décennie. Avec sa petite expérience acquise, la couturière prévoit de former plusieurs autres personnes car, selon elle, « beaucoup de gens maitrisent la couture, concevoivent des modèles et tout ce qui a trait à la mode, mais ne savent s’exprimer, exterioser tous leurs talents.
Je vais lancer des offres pour que les gens viennent, ensemble nous allons valoriser. la mode. La couture est quelque fois négligée chez nous », regrette notre couturière. Styliste, designer, Miki Sikabwe offre ses services et produits en ligne, sur son compte instagram, canal qui lui permet de promouvoir au quotidien ses modèles. « Tous les détails compte, on ne doit pas se limiter à la seule beauté, j’essaie un peu de mettre en évidence tout ce qui est détail. Rien ne se fait au hasard », affirme-t-elle. Celle qui s’inspire de toutes ses observations a eu à lancer une sonnette d’alarme à toute la population congolaise en général : « Les produits de l’extérieur ne sont pas forcément meilleurs que ceux produits localement. Que les gens commencent un peu à s’intéresser à des produits locaux. Ça booste un pou et ça donne le gout de continuer, aux entrepreneurs l’envie d’évoluer ».
