LE POUVOIR DE L’ANGE DU KATANGA.

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Je suis Noella Coursaris Musunka, mannequin internationale, je suis entrepreneure et philanthrope. En plus, je suis une maman. Mannequin internationale devenue militante des droits humains, Noella Coursaris Musunka est une leader féroce dans le monde philanthropique. Fondatrice et CEO de Malaika, une organisation à but non-lucratif qui œuvre dans le secteur de l’éducation et autonomisation de la femme au sein de la communauté de son pays d’origine, la République démocratique du Congo. Depuis 13 ans, Coursaris Musunka utilise sa plateforme pour parler et agir sur les causes qui
lui tiennent à cœur : assurer l’accès à la scolarité et les soins gratuitement aux filles en République démocratique du Congo.
Née en République démocratique du Congo d’une mère congolaise et d’un père chypriote, Coursaris Musunka a été élevée en Europe après la mort de son père à l’âge de 5 ans. Elle a fait ses études en Europe, et après elle a débouché sur une carrière de mode qu’elle commence à Londres par le biais de la campagne Agent Provocateur et des prestigieux Magazines comme
Elle, Forbes, Vogue… En 2007 avec une équipe hors pair offrant leur expertise, elle fonde Malaika une organisation qui offre aux filles en République démocratique du Congo les opportunités éducatives de qualité. Intervenant parlant de Malaika sur plusieurs événements comme ceux de l’université de Harvard, le World Economic Forum, Cambridge Université et le Mandela 100ème anniversaire.

  1. Comment vous définirez votre personne Madame NoellaCoursaris ?

Des noms, je suis Noella Coursaris Musunka, mannequin international et philanthrope. Je suis aussi ambassadrice du Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme.

 

  1. Pouvez-vous nous parler de Malaika?

Malaika est une association à but non-lucratif fondée en 2007, qui impacte des milliers de vies en République démocratique du Congo (RDC) en améliorant l’accès aux programmes d’éducation et de santé. C’est un écosystème qui prône le développement durable des communautés à travers quatre piliers, notamment l’école Malaika qui donne l’éducation à 370 filles, le centre communautaire qui impacte plus de 5,000 personnes chaque année, nos 20 puits qui approvisionnent plus de 30,000 personnes en eau potable et notre projet d’agriculture organique. Tous nos programmes tant à l’école qu’au centre communautaire sont entièrement gratuits.

3. Quelle est la motivation de faire Malaika?


J’ai fondé Malaika sur base de l’expérience que j’ai moi-même vécue. J’ai vécu une enfance douloureuse : après la perte de mon père à l’âge de 5 ans à Lubumbashi, nous avons moi et mes tantes paternelles vécu d’une maison à l’autre, de la Belgique à la Suisse pour avoir une éducation. Les conditions communautaires de l’époque ne permettaient pas à ma mère d’être suffisamment éduquée, et par conséquent elle n’avait pas les moyens suffisants pour prendre soin de moi. Depuis cette période, j’ai grandi sans la vraie affection maternelle dont chaque enfant devrait bénéficier. Mais avec le temps, cette douleur a fait grandir la vision, et voilà aujourd’hui Malaika où nous avons des programmes des femmes, des hommes et des garçons au sein de notre centre communautaire construit en collaboration avec la FIFA.

 

4. Pourquoi le choix du genre féminin dans un pays où le niveau d’éducation n’est pas encore au top pour les deux genres ?


La convention de le faire est permanente ! Nous avons constaté que l’éducation des garçons était plus privilégiée au détriment de celle de la jeune fille. Souvent mal exploitées dans la communauté, elles sont même soumises au mariage précoce pour alléger la charge de la famille. Pour rendre le développement durable réel, la communauté doit exploiter et mobiliser toutes ces deux ressources : l’homme et la femme. Une femme éduquée est capable d’épargner plus de 80 % de ses revenues, et est moins susceptible d’expérimenter le mariage précoce obligé par la communauté, elle est moins susceptible de mourir lors de l’accouchement en planifiant ses naissances d’une manière plus responsable, Bref, c’est une source des solutions de sa société.

 

4. Comment expliquer votre attrait pour le secteur éducatif d’abord, alors que cette partie du pays offre beaucoup d’autres opportunités dans différents secteurs ?


C’est pour moi impossible de parler de développement, de paix, ni encore de l’égalité d’opportunités sans l’éducation. Mandela nous a laissé savoir que “l’éducation est l’arme la plus puissante à utiliser pour développer une communauté”.

 

5. Vous sentez investit d’une mission importante ?


Oui, une mission très importante et salvatrice des communautés. Aujourd’hui, notre écosystème est sollicité pour être implanté ailleurs, nous rédigeons en ce moment un modèle (Tool kit) basé sur l’expérience de Malaika qui soit reproductible à l’échelle mondiale mais aussi ma carrière de modèle internationale fait que les compagnies de la mode contribuent aussi régulièrement à Malaika. 

 

6. Comment vous définissez le succès ?

Nous parlerons du succès quand nous atteindrons nos objectifs, quand nous verrons nos filles devenir des leaders pour leur communauté, quand elles seront capables d’apporter une pierre à l’édification de leur communauté en République Démocratique du Congo, en Afrique et dans le monde.

 

7. Pour vous qui avez un niveau de succès vérifiable, quels sont vos conseils à nos jeunes dames qui aimeraient vous avoir comme modèle ?

Il est important d’avoir plus d’initiatives innovantes dans les différents coins du monde, mais le conseil que je peux leur donner, c’est d’abord et surtout de croire dans la cause pour laquelle elles veulent militer et ensuite commencer lentement, mais sûrement.

 

8. Quelles sont les leçons la Covid-19, va-t-il enseigner aux ONG et défenseurs des ONG qui travaillent en Afrique selon vous ?


La Covid-19 nous a enseigné plusieurs leçons, la plus importante pour moi est que les ONG doivent impérativement définir leurs plans stratégiques permettant de pérenniser leurs projets. Certaines ONG dans le monde, non seulement en Afrique, ont été contraintes de fermer face à la situation dégradante de l’économie des bailleurs des fonds. Donc nous devons toujours prévoir et planifier sur le long terme et nous adapter rapidement.

 

9. Quel était l’état de l’école Malaika avant la Covid-19 ? Quel a été l’impact de Covid19 sur l’école et l’éducation en général ?

Avant la Covid, Malaika fonctionnait bien, avec bien sur des hauts et des bas du point de vue lever des fonds. Pendant le confinement, nous avons été d’une grande importance pour la communauté de Kalebuka en distribuant des masques cousus par nos mamans, des colis de nourriture et des désinfectants sur une base hebdomadaire. Nous avons profité de nos 20 puits implantés dans la communauté pour sensibiliser les gens sur la connaissance de la pandémie, des moyens de protection et de ralentissement de la contamination dans la communauté. Nous avons été l’une des rares institutions privées qui ont continué de rémunérer leurs employés pendant le confinement et même pendant le confinement, nous avons distribué la nourriture à plus de 6.000 personnes. Après le confinement, nous évoluons toujours malgré quelques secousses économiques. Nous avons malheureusement été frappés par la perte de nos 3 perles Esther, Annie, et Noëlla, extrêmement triste.

 

10. Quelles sont les perspectives pour Malaika, avez-vous un plan d’expansion dans d’autres provinces ou milieu ?

Pour le moment, nous nous concentrons sur Kalebuka, tous nos programmes sont offerts gratuitement. Notre écosystème est reproductible à tous les coins du monde avec ses quatre piliers (l’École Malaika, le centre communautaire, la nutrition/l’agriculture et l’eau potable.) nous pouvons accompagner n’importe qui voulant le reproduire grâce à notre expérience sur Kalebuka.

11. Quel est votre dernier message ?

J’invite tous ceux qui nous suivent à croire en la cause de l’éducation ou qu’ils soient, je les invite également à contribuer au développement de Malaika avec leur expérience, ou avec leur donation ; en fin je les invite tous à nous suivre sur nos réseaux sociaux pour être à jour de ce que nous faisons avec les filles à Kalebuka. 

 

Malaika

Contact : info@malaika.org

Instagram : https://www.instagram.com/malaikadrc/

Twitter : https://twitter.com/malaikadrc

Facebook : https://facebook.com/malaikadrc

Noella

Instagram : @noellacoursaris

Twitter : @noellacc

Facebook : @Noella Coursaris Musunka

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